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ARACHNID (2001)

 

Titre français : Arachnid
Titre original : Arachnid
Réalisateur : Jack Sholder
Scénariste : Mark Servi
Musique : Francesc Gener
Année : 2001
Pays : Espagne, Usa, Mexique
Genre : Attaques animales
Interdiction : -12 ans
Avec : Chris Potter, Alex Reid, José Sancho, Neus Asensi, Ravil Issyanov...


L'HISTOIRE : Au large de Guam, dans les Mariannes, une sorte de tornade se forme brusquement sur l'océan pacifique. Un pilote de l'US Air Force en vol d'essai se dirige vers le phénomène, perd le contrôle et s'éjecte tandis que son appareil explose contre un obstacle invisible. Parachuté dans une petite île isolée, il voit un extraterrestre translucide mourir entre les huit pattes d'un gros parasite. Un peu plus tard, des patients affectés de blessures et de troubles neurologiques étranges sont acheminés sur Guam. Une petite équipe formée d'une pilote, de scientifiques et de militaires se charge alors d'aller enquêter sur l'origine du problème. Mais à peine leur avion est-il parvenu à proximité de l'île qu'il tombe en panne, et c'est en atterrissage forcé qu'ils échouent sur la plage…


MON AVISPur film d'exploitation, Arachnid reste à l'image de son producteur Brian Yuzna, chez qui l'intérêt ne dépare jamais une certaine générosité. Tout en recourant à l'associationnisme de récupération, technique proprement Z consistant à compiler les éléments les plus croustillants de quelques grands succès du genre, il tient néanmoins à fournir un film de bonne facture : réalisateur solide, budget honorable, effets spéciaux relativement réussis - seuls les effets numériques sont médiocres, un problème récurrent pour la Fantastic Factory - au final ce qui aurait pu n'être qu'un pauvre nanar se hisse au niveau d'une modeste petite série B.

Pour cette histoire d'araignée géante venue de l'espace, et contrairement à ce que le titre semble indiquer, ce n'est pas vraiment l'arachnophobie qui est visée. Les petits spécimens sont plus hérissant que les gros, et les films qui ont été pillés pour la cause sont en fait Alien (l'équipe, le cocon), Predator (la provenance spatiale et la jungle) et Starship Troopers (la taille du monstre et son dard articulé) : traque et affrontement du grand ennemi, on est davantage dans le registre du suspens et de l'action que dans celui de la peur.

Le choix de Jack Sholder à la réalisation est significatif : pas un génie, mais quelqu'un sur qui on peut compter pour ficeler correctement un métrage alimentaire. Prises de vue et montage fluides, scènes d'action qui dissimulent assez habilement leur statisme, les événements sont prévisibles mais ont toujours un petit côté original qui les empêche de devenir pénibles. Les variantes monstrueuses qui précèdent la grande araignée sont de cet ordre, Sholder prenant même un plaisir manifeste à citer ce qui avait fait son succès avec Hidden : une séquence de régurgitation dont l'horreur ressort d'autant plus qu'elle est accueillie par les autres personnages avec un manque de réactivité qui frise la pure contemplation.

C'est qu'il y a quelque chose de vraiment bizarre dans Arachnid. L'araignée mutante, déjà, à l'air elle-même assez embarrassée par sa taille (il faut voir les précautions qu'elle prend pour descendre un toit sans faire de bruit, la pauvre !) et semble aussi agressive qu'effrayée. Mais de la même façon, les membres de l'équipe d'exploration, avec leurs pseudo tensions internes et leur singulière égalité d'humeur en toute circonstance, finissent souvent leurs échanges sur des regards blasés. Pas une hausse de ton, une curieuse indifférence. Bien sûr, on peut y voir un jeu médiocre et un manque de conviction. Mais le décalage qui en ressort constitue une curiosité assez troublante, et pimente paradoxalement par le vide un bon petit spectacle, honnête et sans prétention.




Stéphane JOLIVET

ALONE IN THE DARK (1982)

 

Titre français : Alone in the Dark
Titre original : Alone in the Dark
Réalisateur : Jack Sholder
Scénariste Robert Shaye, Jack Sholder, Michel Harrpster
Musique Renato Serio
Année : 1982
Pays : Usa
Genre : Tueurs fous
Interdiction : -16 ans
Avec Jack Palance, Donald Pleasance, Martin Landau, Dwight Schultz...


L'HISTOIRE : Le docteur Potter s'installe avec sa femme et sa petite fille dans une agréable petite ville. Il décroche un poste à l'asile de la région, où il se heurte à quatre détenus, persuadés que Potter a tué leur docteur habituel. Lors d'une coupure de courant, ils vont pouvoir s'enfuir et semer la terreur dans la ville…


MON AVISAlone in the Dark fait partie des séries B horrifiques comme Les Griffes de la Nuit ou Critters qui ont permis à la firme New Line de construire sa renommée. Tout comme Massacres dans le Train Fantôme, Alone in the Dark fait partie des excellents films de tueurs fous du début des années 80. Car on ne peut pas vraiment parler de slasher dans le cas du film de Jack Sholder. On est étonné d'abord par l'étonnant trio du film, à savoir Jack Palance, Martin Landau et Donald Pleasance, ici dans des rôles bien allumés. Tant mieux en tout cas, comme dirait certains.

Laissant les malades déambuler dans leur environnement (Dan tombera sur une fausse secrétaire), Bain, le directeur de l'établissement, surveille de très près un groupe d'assassins que Dan décide de prendre en charge. Quatre meurtriers qui ne rêvent que de s'échapper et de l'éliminer. Parmi ces quatre détenus, une colonel fou, un ancien prêtre pyromane, un violeur de gamines et un mystérieux tueur surnommé le saigneur, refusant de montrer son visage et saignant du nez lorsqu'il tue une victime. Une nuit, une coupure de courant s'abat sur la ville, réduisant à néant le système de sécurité entièrement électrique de l'asile. Enfin libres, les quatre psychopathes vont déambuler dans la ville à la recherche de victimes mais surtout, pour tuer Dan Potter et sa famille. C'est lors d'une nuit de cauchemar, que la famille Potter va devoir affronter les horribles tueurs. Un pitch drôlement réussi pour un film versant volontiers dans un huis clos style La Nuit des Morts Vivants.

On le sait, Jack Sholder est capable du meilleur (Hidden) comme du pire (Wishmaster 2 et La revanche de Freddy, non merci !). Avec Alone in the Dark il signe une excellente série B horrifique malheureusement très vite oubliée. Le scénario en lui-même est vraiment bien ficelé, Sholder n'hésitant pas à faire monter la tension d'un cran comme dans la scène où la petite fille de Dan se retrouve sans le savoir avec l'assassin pédophile, ou l'apparition inattendue (et onirique) d'un zombie. L'un des principaux intérêts du film est l'utilisation de l'obscurité, ici synonyme de peur et de terreur totale. Ainsi l'une des protagonistes verra son ancienne peur du noir revenir brutalement, la rendant de plus en plus vulnérable. On retrouve aussi l'idée du monstre caché sous le lit ou dans le placard avec les tueurs se cachant justement aux endroits pré-cités. Dans une scène hallucinante, l'une des victime se retrouve piégée sur son lit, le tueur se cachant en dessous du matelas et faisant ressortir la lame de son couteau à n'importe quel endroit, obligeant la victime à être constamment sur ses gardes. Un très grand moment.

Les meurtres, eux, ne jouent pas vraiment la carte de l'originalité mais restent efficaces. Le film n'est donc pas vraiment un slasher mais il y ressemble par moments comme avec ces deux ados fornicateurs qui finiront bien sûr entre les mains expertes des tueurs. Le temps d'une scène, Sholder offre un clin d'œil amusant (ou une idée plagiée ?) à Vendredi 13 lorsque le saigneur se met à porter un masque de hockey. La fin, tout comme beaucoup de films d'horreur de cette époque, nous annonce que la terreur est loin d'être terminée mais dans un style fin ouverte bien plus intéressant que l'habituel sursaut du tueur pas tout à fait mort qui revient. Les acteurs sont vraiment bons et Sholder signe là une véritable curiosité. Sans pour autant être une révolution ou un chef-d'œuvre, Alone in the Dark est une excellente surprise dans le sillage des films de tueurs fous 80's.




Jérémie MARCHETTI

12 JOURS DE TERREUR (2004)

Titre français : 12 Jours de Terreur
Titre français alternatif : Panique à New Jersey
Titre original : 12 Days of Terror
Réalisateur : Jack Sholder
Scénariste : Jeffrey Reiner, Tommy Lee Wallace
Musique :J. Peter Robinson
Année : 2004
Pays : Afrique du sud
Genre : Horreur, sharksploitation
Interdiction : -12 ans
Avec : Colin Egglesfield, Mark Dexter, Jenna Harrison, Jamie Bartlett, Adrian Galley...


L'HISTOIRE Dans une petite ville du nord du New Jersey, en juillet 1916, un requin vient semer la mort et la terreur parmi les habitants. Alex, un sauveteur, se heurte au maire et au gérant de l'hôtel quand il leur fait part de ses inquiétudes et de son envie de faire fermer la plage. Une chasse au squale avec récompense pécuniaire à la clé est également organisée…


MON AVISComment ? Je me suis trompé de film ? Non, non, rassurez-vous, je n'ai pas confondu Les Dents de la Mer" avec ce 12 Jours de Terreur. Effectivement, votre interrogation est justifiée à la lecture de l'histoire du film. Mis à part l'année et le lieu de l'action, on reconnaît absolument tous les éléments ayant fait le succès du film de Steven Spielberg. Et vous savez quoi ? Cela est tout à fait normal ! En effet, cette histoire s'est réellement déroulée dans cette petite ville du New Jersey. Les attaques du requin ont débuté le 1er juillet 1916, et ont duré douze jours. Le squale a fait quatre victimes et en a blessé sérieusement une cinquième. Ce fait divers a été utilisé par Richard G. Fernicola qui en a fait un livre, intitulé Twelve days in terror : a definitive investigation of the 1916 New Jersey Shark Attacks. D'autres auteurs ont également écrit sur cette tragédie, comme Michael Capuzzo dans son Close to Shore : the Terrifying Shark Attacks of 1916. Puis, un certain Peter Benchley s'inspire de ces événements en les actualisant dans un roman ayant connu un succès mondial : Jaws. La suite, tout le monde l'a connaît. Spielberg adapte le roman de Benchley au cinéma et terrorise toute une génération de baigneurs. La base étant la même, normal donc qu'on retrouve une foule de similitudes entre les deux films.

C'est à Jack Sholder qu'est confié la tâche de réaliser la véritable histoire. Sholder, on le connaît surtout pour avoir mis en images la seconde aventure de Freddy Krueger avec La Revanche de Freddy) mais également pour avoir raflé le Grand Prix du Festival d'Avoriaz en 88 avec Hidden et ses extraterrestres amateurs de belles voitures, face au Robocop de Paul Verhoeven. On peut retenir également son premier film Alone in the dark en 82, mais aussi Wishmaster 2 en 1999 ou Arachnid en 2001. Bref, un réalisateur quelque peu habitué au genre. Evidemment, passer après Les Dents de la Mer" n'est pas chose facile. Son 12 Jours de Terreur n'a pas l'impact ni la force du film précité. D'ailleurs, ce ne devait pas être la préoccupation du réalisateur, qui a choisi une autre optique, celle de raconter son histoire simplement, en faisant revivre sous nos yeux l'année 1916, décors et costumes à l'appui. Un parti pris intelligent, rentrer en compétition avec le film de Spielberg ayant été à son désavantage…

Le reconstitution de l'année 1916 est l'un des points forts du film. Les décors, la présence de chevaux, les promenades en calèche, les costumes d'époque, les belles robes d'antan, les femmes se baignant toutes habillées, Jack Sholder a particulièrement bien soigné ces détails, ce qui fait qu'on se croit vraiment en 1916. Des détails qui nous feront même sourire, comme la tenue de "petit baigneur" des garçons, nous rappelant que le slip de bain n'existait pas encore ! On aurait presque l'impression de regarder un épisode de La petite maison dans la prairie ou même le film Titanic, dans lequel surgirait un requin tueur. Le réalisateur nous propose donc une immersion dans la vie d'Alex, jeune sauveteur, responsable de la surveillance de la plage, tout comme le Martin Brody de Jaws. Alex est sous le charme d'Alice, belle jeune fille malheureusement inaccessible, celle-ci étant la compagne de Stanley, son meilleur ami. Tout se déroule pour le mieux pour Alex, jusqu'à ce fatidique 1er juillet, où il assiste à un début de noyade. La récupération du pauvre baigneur laisse entrevoir une blessure à la jambe d'une taille impressionnante. Pour Alex, ça ne fait aucun doute, la victime a subit l'attaque d'un requin. Mais pas question de faire fermer la plage, la saison estivale débutant, ce qui causerait une perte à gagner pour le luxueux hôtel bordant la zone sablée. Encore une fois, tout comme Martin Brody, Alex se heurte au maire et aux gens fortunés de sa petite ville, qui préfèrent fermer les yeux et se dire que cette attaque restera sans suite, plutôt que de prendre des mesures pour protéger la population. Un schéma classique dans les films de requins.

Concernant les attaques du squale, celles-ci sont assez réussies. Bien sûr, point de musique de John Williams ici, on n'atteint jamais le niveau de trouillomètre qu'on peut ressentir dans Jaws. Mais cela reste quand même efficace, surtout que les maquillages sont également bien soignés. Les morsures sont sanglantes à souhait, tout comme les amputations de jambes causées par la mâchoire infernale. On notera également (et c'est très rare en fait) l'apparence du visage des victimes, blafard comme dans la réalité du à la perte de sang. Des attaques réalistes donc, qui s'incorporent vraiment bien avec l'ambiance du film. La seule scène en image de synthèse n'est pas très crédible (on y voit le requin sauter entièrement hors de l'eau) mais le reste fonctionne sans soucis.

Les acteurs sont assez bons, en particulier Colin Egglesfield qui joue le rôle d'Alex. On notera également le look du chasseur venant tenter d'attraper le squale pour la prime, et qui ne dépareille pas face au Quint du film de Spielberg. Les relations entre Alex et Stanley sont bien mises en avant et servent le récit. On regrettera par contre le faible emploi de Jenna Harrison, qui ne sert pas à grand chose en fait. Un casting très convenable donc, qui permet au film d'être agréable à regarder.

La partie de chasse en pleine mer est quasiment un copié-collé de Jaws, la tension en moins, l'humour en plus. Pourquoi pas après tout.

12 Jours de Terreur ou Panique à New Jersey est un spectacle tout à fait correct, qui ne restera certes pas dans les annales comme étant une référence du shark movies mais qui est bien supérieur à des films comme Shark Attack premier du nom par exemple.


Stéphane ERBISTI

12:01 PRISONNIER DU TEMPS (1993)

 

Titre français : 12:01 Prisonnier du Temps
Titre original : 12:01
Réalisateur : Jack Sholder
Scénariste : Richard Lupoff
Musique : Peter Rodgers Melnick
Année : 1993
Pays : Usa
Genre : Thriller, Science-fiction
Interdiction : /
Avec : Jonathan Silverman, Helen Slater, Nicolas Surovy, Robin Bartlett, Jeremy Piven...


L'HISTOIRE Barry Thomas est un employé médiocre d'un centre de recherche nucléaire. Il se fait harceler par sa chef qui n'a pas fait l'amour depuis 1989 (et qui n'a de toute façon pas aimé ça), son meilleur pote n'arrête pas de lui faire des blagues idiotes, et sa vie sentimentale est une abysse. Pourtant au bureau, il y a bien cette scientifique, Lisa, dont il tombe amoureux. Aujourd'hui, il a réussi à lui parler. Elle semble un peu misanthrope, cela ne le rebute cependant pas. A la fin de la journée, sur l'esplanade, devant les bâtiments de la société, alors qu'elle achète des roses, Lisa se fait tuer. Barry, désespéré, va s'imbiber d'alcool avec son ami. Le lendemain, Lisa est toujours vivante, et tout semble se répéter… Barry a eu le droit à une seconde chance...


MON AVISCe téléfilm est la preuve que même pour la télévision, il existe des œuvres parfaitement regardables. Mieux, des métrages avec une véritable volonté de créer quelque chose de réfléchi, et non pas uniquement un purge pour engranger les billets verts. Certes, c'est filmé en 4:3 alors que la mode des nouvelles séries télé est au 16:9, et d'une qualité parfois bien meilleure qu'un long métrage.

Dans le cas de 12:01, la mise en scène est purement utilitaire. Loin d'être moche, elle ne révolutionnera cependant pas le cinéma. Ici le découpage technique est très semblable à toutes les comédies familiales de la fin des années 80, début des années 90. Dans la veine de Chérie j'ai rétréci les gosses et autre Un jour sans fin.

Un jour sans fin, vous connaissez ? Un film avec Bill Murray, où la même journée se répète, encore et encore. Ah, tiens c'est exactement le même sujet. Une coïncidence ? Improbable mais pas impossible puisque les deux films sortent la même année (1993 donc).
Certes Jonathan Silverman n'a pas le génie de Bill Murray, cela ne l'empêche pourtant pas d'interpréter le rôle avec brio, bien au contraire. Le personnage lui va sur mesure, et son jeu est d'un naturel impressionnant. En fait tous les acteurs, la plupart habitués des séries télévisées ou des téléfilms, délivrent une prestation plus qu'honorable.

On notera au passage la présence du Tromatique Giuseppe Andrew au casting. Outre la présence de Bill Murray, largement compensée par un casting judicieux, que manque-t-il à 12:01 pour se situer en haut du panier ?

Rien. La première chose est que 12:01, qui ne pourra que souffrir de la comparaison avec Un jour Sans Fin est autrement plus humain et intelligent que son clone gros budget.

Les protagonistes frôlent la caricature, mais n'en sommes-nous pas tous ? Tous ont leurs petits problèmes, leurs questions existentielles, leurs défauts, leurs qualités... Bien évidemment l'action est centrée sur Barry, le seul a gardé sa mémoire alors que le temps se répète encore et encore comme un disque rayé. Persuadé qu'on lui a donné une deuxième chance, il fera tout pour sauver l'amour de sa vie, pour qui, il redevient chaque jour un étranger. Barry va donc, en tirant des leçons de ses erreurs, élaborer une stratégie pour prévenir la mort de Lisa et rétablir le cours du temps.

C'est parce que l'on ne sait pas de quoi demain sera fait, et que la vie est courte, qu'elle est si précieuse.

Le scénario est basé sur une idée originale de Richard Lupoff, romancier de son état, et ancien ingénieur informaticien. Le bonhomme est un mordu de science-fiction, et passionné de Edgar Rice Burroughs et de H. P. Lovecraft. 12:01 est donc basé sur l'une de ses nouvelles : 12:01 p.m.

Bien sûr, il s'agit là d'une exclusivité, et le seul moyen pour vous de voir ce film est d'en dénicher la VHS d'occasion, ou d'acheter le DVD zone 1. Une autre solution sera de vous rabattre sur Un Jour Sans Fin. Cependant, comme vous l'aurez compris, le film dans lequel joue Bill Murray est légèrement en deçà de 12:01. Il est vraiment rare qu'un téléfilm surpasse un film sur son propre terrain, certainement assez pour que cela soit noté. Quant au réalisateur, il s'agit de Jack Sholder, qu'on connaît bien pour avoir mis en scène Alone in the Dark (1982), La Revanche de Freddy (1985) ou bien encore Hidden (1988)...




Colin VETTIER