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BIENVENUE A ZOMBIELAND (2009)

 


L'HISTOIRE : Le monde est totalement infesté de zombies et la population humaine a quasiment été décimée. Columbus, un jeune homme timide mais débrouillard, lutte pour sa survie. En chemin, il rencontre Tallahassee, un chasseur de zombies amoureux fou des biscuits Twinkies. Nos deux gaillards se mettent en chemin et font la connaissance de deux jeunes filles : Witchita et Little Rock. Witchita ne désire qu’une chose : emmener sa petite sœur dans un parc d'attraction. Après quelques coups fourrés, le quatuor décide de s’allier et de lutter ensemble contre les zombies…


MON AVISDécidément, les films de zombies ont toujours le vent en poupe. Les parodies aussi. Le succès de Shaun of the Dead ne s’est jamais démenti et nombreux sont ceux qui ont voulu surfer sur la vague. Le réalisateur Ruben Fleischer n’est pourtant pas un grand fan du genre. Il l’avoue lui-même. Néanmoins, il a accepté de relever le défi qui lui était tendu, après le refus de John Carpenter de réaliser le film, qui était initialement un épisode pilote pour une série télévisée. Ruben Fleischer s’est donc documenté sur les zombie movies, et en a visionnés pas mal afin de ne pas décevoir les fans et de se montrer à la hauteur du projet. A-t-il rempli sa mission ?

Lectrice, lecteur, si ton but en venant voir Bienvenue à zombieland était de t’amuser, de te divertir et de passer un bon moment devant un film comico-horrifique, alors le film de Ruben Fleischer devrait combler tes attentes. Si tu t’attendais par contre à voir un film dans la veine du Zombie de George A. Romero, tu peux faire demi-tour. Il est clair que Zombieland ne joue pas du tout dans ce registre. Bon, maintenant, avec un titre français pareil, on s’en doutait un peu quand même…

L’humour est donc au centre des aventures de Columbus, Tallahassee, Witchita et Little Rock. Un humour bon enfant, pas aussi drôle que celui de Shaun of the Dead, mais dans l’ensemble, on sourit souvent et on rigole franchement de temps en temps. Il y a quelques scènes fort amusantes qui feront leur petit effet à coup sûr. Il faut dire que les personnages principaux humains, qui sont les vraies stars de Bienvenue à Zombieland, ont tous quelque chose qui prête à sourire.

Columbus tout d’abord. Un petit jeune débrouillard (puisque toujours vivant) mais bien froussard au final, qui a rédigé toute une liste de règles afin de rester en vie dans ce monde cauchemardesque. Lors de nombreux passages du film, les différentes règles s’affichent sur l’écran en fonction des actions du personnage et ça nous fait bien rire la plupart du temps. Evidemment, notre grand timide va tomber amoureux d’une jolie fille, ce qui va parfois aller à l’encontre de certains principes qu’il avait si bien établis.

Second personnage, totalement pittoresque celui-ci, Tallahassee, merveilleusement bien incarné par Woody Harrelson, parfait dans ce genre de rôle. Une sorte de Terminator destructeur de zombies, expert dans le maniement de toutes sortes d’armes, mais qui possède aussi ses faiblesses, ce qui nous vaudra une petite séquence émouvante, qu’on n’attendait pas venir de ce personnage. Le spectateur ne pourra qu’être comblé par l’interprétation de Woody Harrelson, vraiment investi dans son personnage, et qui sera être l’élément comique numéro 1 dans le film la majorité du temps.

La jolie Witchita est interprétée par Emma Stone, et sa petite sœur Little Rock par Abigail Breslin. Deux nanas qui, tout comme Columbus, ont un mode de vie bien réglé, et qui savent quoi faire pour assurer leur survie. La rencontre entre ces quatre personnages sera détonante et transformera le film en road movie sanglant et humoristique, leur but étant pour les uns de trouver les derniers biscuits Twinkies, pour d’autres de se rendre dans un parc d’attraction pour s’amuser comme avant. Du comique de situation qui fonctionne bien et qui assure au film un déroulement sans gros temps mort, malgré quelques petites baisses de rythme par-ci, par-là. En effet, le film démarre sur les chapeaux de roues, avant de se ramollir un petit peu au milieu mais c’est pour mieux rebondir vers la fin, dans une séquence haute en couleur et pleine de vie (enfin, façon de parler…).

Niveau zombies, le film n’en est pas avare, même si on aurait aimé en avoir encore plus. Parce qu’une fois nos amis lancés sur les routes, des zombies, ben on en voit plus. Les routes sont quasi désertes, aucune menace à l’horizon. Non, la menace, elle est dans les rues, dans les villes mais pas au dehors. Bon, pourquoi pas après tout. Ce n’est qu’un petit détail qui ne vient pas forcément nuire au film. Juste une constatation. Qui se révèle en fait très plausible puisque les zombies se concentrent principalement dans les villes. Logique.

Par contre, une fois en ville, là, ça défouraille sec. C’est pas L’armée des Morts mais y’a de quoi faire quand même. Nos héros vont pouvoir se défouler avec divers objets contre les morts-vivants, ce qui nous donnera encore une fois quelques séquences franchement marrantes. Les effets spéciaux tiennent la route, et Ruben Flesicher a respecté les codes du genre en nous montrant quelques festins anthropophages, pas mal d’impacts de balles, quelques explosions de têtes, dont une avec un gros maillet sur une tête de clown franchement jouissive. Ça reste du gore rigolo mais c’est vraiment bien foutu. Et la dernière séquence se déroulant dans le parc d’attraction nous en donne vraiment pour notre argent niveau défouloir entre humains et zombies. La scène où Woody Harrelson s’enferme dans une guitoune avec ses deux flingues pour faire un méga carton sur les zombies est mémorable.

Impossible également de passer sous silence la participation de Bill Murray. Incarnant son propre rôle, l’acteur déjanté nous prouve encore une fois qu’il est un vrai troubadour du comique, et sa séquence est à mourir de rire.

On notera aussi pour les amateurs de jolies créatures la présence de la superbe Amber Heard, notre Mandy Lane adorée, baptisée ici 406 par Columbus, chiffre provenant du numéro de l’appartement de sa jolie voisine. Une apparition pas très longue mais comme chaque apparition d’Amber est un plaisir pour les yeux, on n’en voudra pas au réalisateur de l’avoir transformée en zombie dès le début du film pour mieux pouvoir la tuer.

Bref, amateurs de comédie horrifique bien délirante, je ne saurai que trop vous conseiller ce Bienvenue à Zombieland, qui réussit amplement sa mission première : divertir. Pour son premier long-métrage, Ruben Fleischer a vraiment assuré et même si on ne rira pas à s’en décrocher la mâchoire, il faut reconnaître que le film réussit haut la main le mélange de genres et nous propose des situations comiques parfois originales, parfois non, mais qui tiennent la route et assurent le spectacle. Bienvenue à Zombieland s’avère être un film à regarder entre potes pour une bonne partie de rigolade et de détente. Et supportera plusieurs visions, preuve de la réussite du film.


Titre français : Bienvenue à Zombieland
Titre original : Zombieland
Réalisateur : Ruben Fleischer
Scénariste : Rhett Reese, Paul Wernick
Musique David Sardy
Année : 2009 / Pays : Usa
Genre : Comédie Fantastique, Morts vivants
Interdiction : /
Avec Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Emma Stone, Abigail Breslin, Amber Heard...




Stéphane ERBISTI

AQUAMAN (2018)

 

Titre français : Aquaman
Titre original : Aquaman
Réalisateur : James Wan
Scénariste : David Leslie Johnson-McGoldrick, Will Beall
Musique : Rupert Gregson-Williams
Année : 2018
Pays : Usa, Australie
Genre : Super-héros
Interdiction : /
Avec Jason Momoa, Amber Heard, Willem Dafoe, Patrick Wilson, Nicole Kidman...


L'HISTOIRE : Né d'un père humain et d'une mère habitant l'Atlantide, Arthur possède une force et des capacités prodigieuses, dont celle de pouvoir respirer sous l'eau. Élevé par son père sur Terre, n'ayant pas connu sa mère qui a été obligé de retourner dans le royaume de l'Atlantide d'où elle fût blâmée et pourchassée pour cette liaison avec un humain, Arthur ne sait pas que sous les eaux, son demi-frère, le roi Orm, a décidé de mener une guerre contre les terriens et tente de rallier tous les peuples des océans afin de livrer cette bataille. La promise d'Orm, Nera, vient trouver Arthur pour lui demander de la suivre en Atlantide afin de devenir le vrai roi du royaume et éviter cette guerre inutile. Mais pour se faire, Arthur devra retrouver le légendaire trident du roi Atlan...


MON AVISDécouvert dans Justice League, il était évident que le personnage d'Aquaman, créé en 1941, allait avoir droit à son propre film, afin de nous faire découvrir ses origines et de nous le rendre encore plus sympathique. C'est donc chose faite en 2018, avec James Wan aux commandes, et toujours le charismatique Jason Momoa, ex- Khal Drogo de la série culte Game of Thrones

Le réalisateur surdoué de Saw, Dead Silence, Death Sentence, Insidious ou Conjuring se voit donc offrir ce gros blockbuster comme terrain de jeu. Au sérieux et à la noirceur des précédents films DC, James Wan choisit l'option légèreté et divertissement amusant avec Aquaman, un film méga coloré, lumineux, et bien éloigné de l'univers de Batman par exemple.

Aquaman se veut une véritable fête foraine, une attraction ultra festive, qui va en mettre plein la vue au public, avec de l'action et des explosions en pagaille, des combats sous et hors de l'eau, et la vision du monde quasi féerique de l'Atlantide, avec ses divers poissons de taille variée, dont certains servent de moyens de locomotion (requins ou hippocampes par exemple), et ses dangers également, avec une sublime séquence se déroulant dans les abysses, nous présentant des créatures horribles, quasiment lovecraftiennes, superbement réalisées. 

Evidemment, pour un film se déroulant la majorité du temps sous l'eau, et dans une cité fantastique, le recours aux effets numériques était obligatoire. Alors oui, c'est vrai qu'Aquaman peut ressembler à une gigantesque cinématique de jeu vidéo, les CGI étant de toutes les scènes, conçus avec plus ou moins de bonheur. Mais dans l'ensemble, c'est quand même assez joli, ça pique parfois un peu les yeux mais personnellement, j'ai plutôt été emballé par le travail visuel, même si tout ne s'intègre pas parfaitement à l'écran. 

Les aventures de Jason Momoa ne lésinent en tout cas pas sur le spectacle, qui va puiser dans la légende des chevaliers de la table ronde pour base scénaristique. Bah oui, le héros s'appelle quand même Arthur, il est le vrai héritier du trône et il doit s'emparer d'un trident légendaire dont il est dit que seule la bonne personne pourra saisir et déloger de son emplacement. 

Sur ce postulat, James Wan nous livre donc un film déjanté, un peu fourre-tout, parfois carrément bordélique même, souvent kitsch (mais c'est voulu), avec des morceaux de bravoure efficaces et un rythme dynamique qui ne faiblit jamais. Notre héros au corps tatoué et à la longue chevelure est bien différent du Aquaman de la bande-dessinée niveau look mais avouons que Jason Momoa est vraiment parfait dans ce rôle et que la tenue finale lui va comme un gant. Il en est de même pour la sublime Amber Heard et sa chevelure rougeoyante qui lui va à ravir, de même que sa tenue vert émeraude, qui fait d'elle la parfaite représentation live d'une sirène dont on aimerait tous entendre le chant. Le duo Amber / Jason fonctionne du tonnerre, se montre souvent drôle et se donne à 100% niveau scènes d'action. 

Ne se retenant jamais sur ses idées les plus folles, James Wan leur envoie même un ennemi qu'on croirait sortir d'un Tokusatsu avec Black Manta (Yahya Abdul-Mateen II) et son costume très méchant de X-Or / Power Rangers ! Le tout en appuyant sur la fibre écologique, la tendance du moment, puisque le roi Orm (Patrick Wilson) veut faire la guerre aux terriens car il en a marre de voir ces derniers polluer ses eaux ! C'est vrai quoi, le plastique dans la mer, faut arrêter une bonne fois pour toute ! 

On trouve même dans Aquaman des influences d'Indiana Jones ou d'Avatar ! James Wan est comme un gosse à qui on autorise toute les libertés et toutes les bêtises, sans risquer de se faire gronder, et il ne s'en prive pas, quitte à saturer une partie du public. Mais quand même, moi je dis que ça envoie du lourd ! Y'a Dolph Lundgren au casting les gars ! Un Kraken ! Amber Heard porte une robe-méduse ! Nicole Kidman porte presque une armure de Predator vers la fin ! Y'a des gardes, on croirait des Stormtroopers ! C'est de la surenchère non limitée mais on s'en fout ! La crédibilité ? On s'en fout. Aquaman, c'est un peu un film WTF ?! et franchement, ça fait du bien de se laisser aller durant 2h20 dans le bataille pour le royaume des mers ! 




Stéphane ERBISTI

AND SOON THE DARKNESS (2010)

 

Titre français : And Soon the Darkness
Titre original : And Soon the Darkness
Réalisateur : Marcos Efron
Scénariste : Jennifer Derwingson, Marcos Efron
Musique : Tomandandy
Année : 2010
Pays : Usa, Argentine, France
Genre : Survival
Interdiction : -12 ans
Avec Amber Heard, Odette Annable, Karl Urban, Adriana Barraza...


L'HISTOIRE Stéphanie et sa copine Ellie parcourent une partie reculée de l'Argentine à vélo, durant leurs vacances. Après une petite dispute au bord d'un lac, les deux amies se séparent. Prise de remord, Stéphanie retourne chercher Ellie mais celle-ci reste introuvable. Comme les cas de disparitions semblent monnaie courante dans le pays, elle alerte la police et va tout faire pour la retrouver...


MON AVIS Avec son titre plutôt accrocheur, And Soon the Darkness semblait de prime abord être un bon thriller jouant avec les codes du survival, la présence de la sublime Amber Heard n'étant pas non plus étrangère à mon intérêt soudain pour ce long métrage que j'ai déniché pour pas cher dans le NOZ de ma région. 

And Soon the Darkness est en fait le remake d'un film anglais de Robert Fuest, datant de 1970, avec Pamela Franklin et Michele Dotrice dans le rôle des deux copines à vélo. Dans le film original, l'action se déroulait en France mais hormis cela, le scénario était rigoureusement le même, dans les grandes lignes. En 2010, pour faire plus exotique et surtout pour bénéficier de conditions climatiques propices à filmer les deux actrices en maillot de bain, on a déplacé le cadre de l'action en Argentine. Ce n'est pas une mauvaise idée, puisque le soleil est effectivement au rendez-vous et que les paysages sont juste sublimes, parfaitement mis en valeur lors des randonnées à vélo de nos deux touristes de charme :  Amber Heard donc, qu'on ne présente plus, joue la blonde un peu réservée et qui a la tête sur les épaules. Odette Annable, vue dans Cloverfield, The Unborn ou diverses séries télévisées, interprète la brune décomplexée, un peu fofolle, qui aime s'amuser et veut profiter un maximum de ses vacances, quitte à passer la nuit avec un ténébreux garçon argentin plutôt qu'avec sa copine trop timide. 

Le film pourrait apparaître comme un peu vieux jeu puisque c'est la brune qui va être kidnappée ! Comme quoi, être prude peut vous sauver la vie mais ça, on le savait déjà depuis 1980 et le premier Vendredi 13

Après une introduction choc qui nous fait comprendre que des jeunes filles se font régulièrement enlevées et torturées dans cette partie du pays, on assiste donc aux péripéties touristiques de nos deux héroïnes : décor de rêve et séance de bronzage au bord d'un lac sont les principales attractions, nous permettant de profiter de la plastique impeccable d'Amber et d'Odette. Et il faut malheureusement avouer que c'est bel et bien le seul réel intérêt de And Soon the Darkness

Bien que correctement mis en scène et joliment photographié, le film de Marcos Efron, dont c'est le premier long métrage, ne cherche jamais à se montrer original ou à éviter les clichés vus et revus, éculés au plus haut point. Pire que tout, le film ne joue jamais avec la notion de suspense et quand il tente de le faire (la libération d'Ellie par Stéphanie), c'est avec une platitude désespérante, platitude qui ne provoque aucun remous chez le spectateur, qui se contente de suivre avec torpeur le déroulement linéaire et prévisible des événements. 

Hostel est déjà passé par là depuis belle lurette, Territoires, Live Animals aussi, et tous les films dans lesquels des jeunes touristes sont kidnappés pour être revendus ou autres joyeusetés nous sont connus. And Soon the Darkness n'apporte absolument rien de neuf à ce thème ultra rabâché et se montre même plus paresseux que ces modèles, que ce soit au niveau de la violence (ultra soft ici) ou de l'originalité des situations proposées. Pour exemple, on se doute dès le départ que le seul flic du coin est de mèche et joue un rôle actif dans les enlèvements, ce n'est pas à nous qu'on va la faire ! Seul le personnage joué Karl Urban nous titille un peu, ne sachant pas de quel côté il est. 

Bref, si And Soon the Darkness se laisse malgré tout regarder paisiblement, si les courbes et le visage angélique d'Amber Heard mérite évidemment une vision, voir un achat du DVD (mais pas plus de 3 euros hein !), surtout qu'elle s'en sort plutôt bien en tant qu'actrice et qu'elle semble prendre un réel plaisir à jouer dans des séries B de genre, ce qui est tout à son honneur, le film lui-même n'a rien d'exceptionnel et ne satisfera que les néophytes n'ayant vu aucun long métrage de ce style. Les autres le trouveront superflu, voir totalement inutile.




Stéphane ERBISTI