Titre français : Amityville 2 - Le Possédé
Titre original : Amityville 2 - The Possession
Réalisateur : Damiano Damiani
Scénariste : Tommy Lee Wallace
Musique : Lalo Schifrin
Année : 1982
Pays : Usa, Mexique
Genre : Maison hantée, possession
Interdiction : -12 ans
Avec : James Olson, Burt Young, Rutanya Alda, Andrew Prine, Jack Magner...
L'HISTOIRE : Anthony Montelli vient d'acquérir une superbe maison à Amityville. Il emménage avec sa famille, à savoir sa femme Dolores et ses quatre enfants, Jan, Mark, Patricia et le plus âgé Sonny. Peu de temps après, d'étranges incidents se produisent dans la maison. Sonny sent une présence autours de lui et son comportement change. Il se met à entendre des voix qui lui ordonnent d'assassiner sa famille...
MON AVIS : Suite au succès du film Amityville la Maison du Diable en 1979, il semblait logique qu'une séquelle soit mise en chantier. Ce sera chose faite en 1982 mais sous forme d'un prequel. Que s'est-il réellement passé en 1974 et pourquoi un jeune adolescent a-t-il abattu toute sa famille avec un fusil ? Ce sordide fait divers, véritablement survenu et dont on a entendu parlé dans le film de 79, sera donc à la base du scénario de Tommy Lee Wallace pour Amityville 2 - le Possédé.
La réalisation est confiée à l'Italien Damiano Damiani et on peut dire qu'il a plutôt fait du bon travail. Amityville 2 joue sur plusieurs tableaux. Celui, évident, du film de maisons hantées bien sûr et Damiano Damiani a particulièrement bien soigné la première partie de son film, jouant avec tous les codes du genre et instaurant une ambiance malsaine et terrifiante adéquate. Portes qui s'ouvrent, nappe venant recouvrir un crucifix accroché au mur, meubles qui se renversent, miroir qui tombe, les événements surnaturels sont nombreux et font monter la tension nerveuse, aussi bien chez les personnages que chez les spectateurs, tension à laquelle participe pleinement la musique ténébreuse de Lalo Schiffrin.
Le réalisateur peaufine également la caractérisation de ses protagonistes principaux, joue avec l'agressivité du père qui terrorise ses enfants durant ses crises de nerfs, fait avoir une relation incestueuse à Patricia et Sonny, et met en avant le personnage du prêtre, élément essentiel de ce long métrage. Le changement progressif de comportement de Sonny est également habile et maintient un certain suspense jusqu'à l'effroyable tuerie. Une fois celle-ci exécutée, le film bifurque clairement dans le film de possession et les influences de L'Exorciste sauteront aux yeux.
Exit la maison du Diable, le film se concentre alors sur l'affrontement entre Sonny et le prêtre, ce dernier étant parfaitement conscient que le jeune homme est possédé par une force maléfique. Cette partie, qui dure environ une trentaine de minutes jusqu'au générique final, est peut-être la moins réussie car le film s'enlise un peu dans la facilité et le grand-guignol, avec une transformation de Sonny en démon, dont le maquillage rappelle forcément celui de Linda Blair dans L'Exorciste. Une dernière partie plus Bis donc, mais qui reste très correcte en terme de mise en scène et d'efficacité. J'ai néanmoins préféré la majeure partie du film qui se déroule dans la diabolique maison. En tout cas, c'est réellement un film angoissant et plaisant que cet Amityville 2 - le Possédé, qui reste, à coup sûr, la meilleure suite du film de 1979.
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