AMITYVILLE 3 (1983)

 

Titre français : Amityville 3
Titre original : Amityville 3-D
Réalisateur : Richard Fleischer
Scénariste William Wales
Musique : Howard Blake
Année : 1983
Pays : Usa, Mexique
Genre : Maison hantée
Interdiction : -12 ans
Avec Tony Roberts, Tess Harper, Robert Joy, Candy Clark, John Beal, Meg Ryan...


L'HISTOIRE : Journalistes pour un magazine à scandales, John Baxter et son associée Mélanie démasquent un duo d’arnaqueurs qui se servent de la demeure réputée hantée d’Amityville pour escroquer des familles crédules. Devant gérer son divorce, et séduit par la maison, John l’achète à bon prix à un promoteur immobilier qui décède de façon mystérieuse le jour de la vente. Des autres événements étranges et inquiétants se produisent dans l’habitation et Mélanie en fait les frais, refusant désormais de venir travailler chez John. Ce dernier émet des doutes quant à la véracité des faits reprochés à sa nouvelle demeure…


MON AVISTroisième chapitre de la grande saga Amityville, débutée en 1979 et poursuivie en 1982, Amityville 3 a pour originalité d’avoir été réalisé en 3D et par Richard Fleischer, célèbre cinéaste à qui l’ont doit des classiques tels Le Voyage Fantastique, Les Vikings, 20000 Lieues sous les Mers ou Soleil Vert entre autres. L’apport du relief est d’ailleurs la principale raison qui a décidé Fleischer à prendre part à l’aventure. Largement décrié lors de sa sortie en 1983, Amityville 3 ne mérite pas sa triste réputation et s’avère un divertissement plutôt sympathique.

Certes, il s’éloigne de l’aspect terrifiant du premier film et du côté malsain du second. Avec l’ajout des effets 3D, on est plus dans un tour de train fantôme dans le cas présent et ce n’est pas le final, grand-guignolesque à souhait, qui viendra me contredire : apparition de fantôme, d’une créature démoniaque sortant d’un puits, objets et immobiliers qui volent en éclats et causent pas mal de dégâts sur l’équipe de para-psychologues venue étudier la maison et explosions diverses sont au programme. Tout au long du film, et ce, dès le générique, on note le réel effort fourni par Fleischer pour mettre en avant le procédé 3D. On ne compte plus, en effet, le nombre d’objets qui jaillit de l’écran, que ce soit une torche électrique, des micros, un frisbee, un tuyau qui perfore un pare-brise de voiture, un espadon empaillé et j’en passe.

Comme dans la majorité des films tournés en relief, on se doute qu’une vision d’Amityville 3 en 2D vient amoindrir le résultat, voir même lui donner un aspect limite ridicule parfois. Mais en 3D, le film prend toute sa dimension jubilatoire, n’ennuie jamais et remplit tout à fait son contrat. Le suspense est au rendez-vous, les mouches aussi ! Richard Fleischer parvient même à surprendre son auditoire lors d’une séquence assez flippante mettant en vedette un escalier et la jeune actrice Lori Loughlin, qui deviendra célèbre en jouant le personnage de Rebecca Donaldson dans le sitcom La fête à la maisonOn appréciera également la participation dans un rôle secondaire de la toute jeune Meg Ryan

Franchement, il n’y a pas de quoi dénigrer cette série B qui poursuit de manière efficace les deux premiers films de la saga. Spiritisme, fantôme et démon en donnent pour leur argent aux spectateurs et le look de la maison reste toujours aussi efficace et angoissant. Une troisième épisode de bonne facture, qui mérite d’être réévalué et surtout d’être vu en 3D bien sûr ! 


Stéphane ERBISTI

0 comments:

Enregistrer un commentaire