AFTERSHOCK (2012)

 

Titre français : Aftershock - L'Enfer sur Terre
Titre original : Aftershock
Réalisateur : Nicolas Lopez
Scénariste Nicolas Lopez, Guillermo Amoedo, Eli Roth
Musique : Manuel Riveiro
Année : 2012
Pays : Usa, Chili
Genre : Survival
Interdiction : -12 ans
Avec Eli Roth, Andrea Osvárt, Ariel Levy, Natasha Yarovenko, Lorenza Izzo...


L'HISTOIRE : Au Chili, un groupe d’amis faisant la fête dans une boite de nuit, se retrouve confronté à un puissant séisme, qui détruira la ville et les plongera dans un horrible cauchemar...


MON AVIS Tout d’abord, je dois vous avouer que dès le départ, j’avais beaucoup d’appréhensions concernant Aftershock. Pour moi, il était évident que ce serait un film de piètre qualité, surtout au niveau du scénario. Étonnement, ce fut bien mieux que mes attentes, qui disons-le, n’étaient pas difficiles à surpassées !

Eli Roth nous présente donc Aftershock, film catastrophe, avec son lot d’horreurs, réalisé par le chilien Nicolas Lopez. Sixième métrage pour Lopez, mais premier dans le style, puisqu’avant, la comédie était son genre de prédilection. À l’écriture, on retrouve Lopez et son fidèle acolyte Guillermo Amoedo, ainsi qu’Eli Roth, qui s’y est aussi impliqué. Bien sûr, la participation de Roth a fait sortir Nicolas Lopez de l’ombre, du moins, lui a fait connaitre son moment de gloire’ internationale !

Aftershock se déroule en deux parties : avant et après le tremblement de terre. Nous suivons un trio de fêtards: Gringo (Eli Roth), américain en vacances au Chili, Ariel (Ariel Levy), le gentil mec qui s’est fait larguer pas sa copine et Pollo (Nicolas Martinez), le déluré fils à papa. Bien entendu, trois jolies demoiselles s’ajouteront au casting. Donc, rien de très impressionnant, mais les personnages sont quand même amusants et joués correctement, même Roth nous offre un Gringo somme toute crédible. Pas de grands rôles et pas de grandes performances, mais on en attendait pas plus ! Donc, cette première partie est légère et divertissante. D’ailleurs Selena Gomez y tient un petit rôle.

Nos six amis sont dans une discothèque branchée, qui est sous le niveau du sol. La fête bat son plein quand les plaques tectoniques se heurtent et du coup, tout s’effondre ! Les gens se piétinent, se font tuer, plus rien ne compte, sauf survivre. On a droit à certaines morts plutôt saignantes, et quelques moments loufoques. Hémoglobine, humour et pseudo drame prennent place au début de cette tragique situation. À l’extérieur, ce n’est pas mieux, même la prison n’a pas résisté et les détenus sont libres ! Ces derniers sont évidemment tous cons, avides de sexe et de pouvoir, soit le cliché parfait du prisonnier pourri. Donc : chasse à l’homme, sauvageries, gonzesses maltraitées !

Malgré son manque d‘éléments originaux, le film ne s’essouffle pas. Il repose sur la lutte pour la survie de chacun des six personnages principaux. Cette croisade nous offre quelques scènes bien plaisantes : des coups de hache, des corps écrabouillés... Le film ne mise pas sur de longs plans gores, hormis un que je vais taire, mais l’ensemble est correct, rien n’agace dans la qualité des effets spéciaux et on nous en montre suffisamment pour apprécier.

Aftershock traite d’un sujet sérieux, car malheureusement, cette situation existe. Mais le ton est somme toute léger. Ça plaira à certains, et d’autres le lui reprocheront. Sa plus grande faiblesse est qu’il n’arrive pas à nous surprendre. Presque tous les événements sont prévisibles, même la fin. Est-ce que ça en fait un mauvais film ? Non. N’oublions pas, c’est aussi un film catastrophe, donc, il y a son lot d’actions. Il ne nous offre aucun répit mais il reste au niveau d'un simple divertissement que, dès le lendemain de son visionnage, on a éjecté de notre cerveau.




Sarah GILBERT

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